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Discussion lancée par Rémi Vecina sur Dématérialisation et transformation numérique
Lancée le 17 mai.
Au 24 mai : 35 commentaires
(...) tdk
(...)tdk
Sommes-nous dans l'urgence ?
Sans doute, si l'on estime que la transformation numérique doit sortir la France de la crise.
Mais cela passe d'abord par donner du sens.
Pour aller plus loin dans le débat en prenant un domaine concret, permettez-moi de lancer un sujet qui m'intéresse particulièrement et qui est d'actualité (Culture Acte 2, mission Lescure) : le droit d'auteur.
1. Le droit d'auteur a-t-il un sens dans la société numérique ?
2. Si oui, est-il respecté ?
3. Le cas échéant, est-il urgent de le faire [mieux] respecter ?
Sans doute, si l'on estime que la transformation numérique doit sortir la France de la crise.
Mais cela passe d'abord par donner du sens.
Pour aller plus loin dans le débat en prenant un domaine concret, permettez-moi de lancer un sujet qui m'intéresse particulièrement et qui est d'actualité (Culture Acte 2, mission Lescure) : le droit d'auteur.
1. Le droit d'auteur a-t-il un sens dans la société numérique ?
2. Si oui, est-il respecté ?
3. Le cas échéant, est-il urgent de le faire [mieux] respecter ?
(...)tdk
C'est effectivement :
"Compliqué" : comment faire en sorte que les collaborateurs d'une entreprise respectent le droit d'auteur dans le cadre de leurs activités pour le compte de l'entreprise, donc des activités à finalités lucratives/commerciales ? Quel responsable pour ce chantier : le DSI qui installe et maintient les réseaux sociaux d'entreprise, la DRH qui forme (et sanctionne) les collaborateurs, les directions métiers qui incitent à trouver des "idées" ?
"Dur" : où est le budget ?
"Passionnant" : de l'émergence de nouveaux modèles d'affaires cf le modèle "v100" sur http://www.entreprise-numerique-creative.eu
"Cela se fera" : sans doute mais à quelle vitesse ?
(...)tdk
Pour un rythme maîtrisé, c'est ce qu'aimerait le législateur, qui
reflète la volonté politique, mais seulement dans un périmètre donné (un
pays).
Or dans le monde globalisé, on procède par rupture, le plus souvent imprévisible.
L'histoire récente le montre : Eron, Arthur Andersen, Lehman Brothers,...
Malheureusement, à chaque fois, le catalyseur de changement n'est pas l'éthique, le politique (représenté par l'opinion) ou le judiciaire (représenté par le parquet), mais bien le pouvoir financier, sans mansuétude.
Le coût ? la chute d'une marque et, avec elle, des milliers d'emplois.
Qui ira voir le DG pour le respect en entreprise de ce droit qui fonde la [future] économie immatérielle : le DSI ? le DRH ? le directeur de la transformation numérique ?
Or dans le monde globalisé, on procède par rupture, le plus souvent imprévisible.
L'histoire récente le montre : Eron, Arthur Andersen, Lehman Brothers,...
Malheureusement, à chaque fois, le catalyseur de changement n'est pas l'éthique, le politique (représenté par l'opinion) ou le judiciaire (représenté par le parquet), mais bien le pouvoir financier, sans mansuétude.
Le coût ? la chute d'une marque et, avec elle, des milliers d'emplois.
Qui ira voir le DG pour le respect en entreprise de ce droit qui fonde la [future] économie immatérielle : le DSI ? le DRH ? le directeur de la transformation numérique ?
(...)tdk
Et pour y aller, il y a un "inventaire", ou plutôt une dette intellectuelle (je reprends la notion de "dette technique" pour un système d'information dont l'architecture a été conçue sans les bonnes compétences) qu'il faudra bien éponger un jour.
Et cette dette croît tous les jours dans les entreprises, notamment celles qui se sont munies de réseaux sociaux internes sans prendre le soin de former leurs collaborateurs à un usage raisonné, croyant que la simple publication d'une "charte" suffirait.
Et pour y aller, il y a un "inventaire", ou plutôt une dette intellectuelle (je reprends la notion de "dette technique" pour un système d'information dont l'architecture a été conçue sans les bonnes compétences) qu'il faudra bien éponger un jour.
Et cette dette croît tous les jours dans les entreprises, notamment celles qui se sont munies de réseaux sociaux internes sans prendre le soin de former leurs collaborateurs à un usage raisonné, croyant que la simple publication d'une "charte" suffirait.
@Alain,
merci pour votre commentaire.
si je suis à cheval, c'est parce que je porte un projet de start-up en référentiel SI qui se bat face à la puissance de "grandes entreprises" : The Cabinet Office, The Open Group,...
(cf le modèle d'affaire http://v100.entreprise-numerique-creative.eu ).
Pour une entreprise innovante, les barrières à l'entrée sont déjà très élévées, alors si on laisse penser que l'on peut être pillé impunément...
Je reconnais que la propriété intellectuelle est débattue et controversée et je me permets de vous inviter sur les traces d'échanges sur Le Cercle Les Echos avec l'auteur de l'article "Un monde sans brevets ni droits d'auteur !" ( accès en deux clics, via le site "Open savoir-faire Open innovation sur réseaux sociaux professionnels")
http://tru-dokhac.blogspot.fr/2013/04/droit-dauteur-france-emotionnelle.html
Attention, il ne faut pas confondre libre (Ang : free) et open source (ang : open source), dont les licences sont fondées sur la propriété intellectuelle, (mais je pense que vous le savez).
si je suis à cheval, c'est parce que je porte un projet de start-up en référentiel SI qui se bat face à la puissance de "grandes entreprises" : The Cabinet Office, The Open Group,...
(cf le modèle d'affaire http://v100.entreprise-numerique-creative.eu ).
Pour une entreprise innovante, les barrières à l'entrée sont déjà très élévées, alors si on laisse penser que l'on peut être pillé impunément...
Je reconnais que la propriété intellectuelle est débattue et controversée et je me permets de vous inviter sur les traces d'échanges sur Le Cercle Les Echos avec l'auteur de l'article "Un monde sans brevets ni droits d'auteur !" ( accès en deux clics, via le site "Open savoir-faire Open innovation sur réseaux sociaux professionnels")
http://tru-dokhac.blogspot.fr/2013/04/droit-dauteur-france-emotionnelle.html
Attention, il ne faut pas confondre libre (Ang : free) et open source (ang : open source), dont les licences sont fondées sur la propriété intellectuelle, (mais je pense que vous le savez).
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Les doutes et mais également la peur doivent être reconnues, pour les surmonter par l'imagination, la création et l'action.
Il y a quatre ans au moment même des débats hadopi et du pillage systématique des droits d'auteur, qui aurait, à l'instar de The Cabinet Office (ITIL) ou The Open Group (Togaf), misé sur un projet de valorisation d'une méthode de gestion SI made in France ?
(...)tdk
"La révolution m'attire et me fait peur"
@Remi
Mais de quoi avez-vous peur exactement ?
@et pour nous :
de quoi avons nous peur exactement ?
@David
"un miroir d'un climat d'entreprise"
Ne tiendrait-on pas ici un objet source de peur ?
(...)tdk
Aviez-vous eu peur de l'email ? et pour quelles raisons ?
En ce qui me concerne, je ne me rappelle pas avoir eu peur de l'email.
(...)tdk
Si je comprends bien, vous n'aviez pas eu peur d'une "meilleure
coordination en entreprise", même au prix d'un "stress" supplémentaire
Auriez-vous peur d'une mise à nu du "climat d'entreprise" ?
(...)tdk
"Les jeunes n'auront pas peur des RSE".
Une sorte de RSE est Le Cercle Les Echos, un media offrant aux professionnels de publier des tribunes ou des articles qui seront ouverts aux commentaires des lecteurs du Le Cercle.
Pensez-vous que des auteurs (jeunes ou moins jeunes) puissent avoir peur de cette ouverture ?
(...)tdk
Non, les auteurs ne sont pas des journalistes mais de simples citoyen(ne)s.
Si vous le souhaitez, vous pouvez soumettre un article.
Etant moi-même un auteur, je peux témoigner que la ligne éditoriale est neutre et indépendante.
Vous avez raison, exposer un texte, qui véhicule explicitement ou implicitement des messages business, aux commentaires de tout visiteur, peut faire peur.
Mais de quoi précisément ?
De rentrer dans un débat contradictoire ?
Etant moi-même un auteur, je peux témoigner que la ligne éditoriale est neutre et indépendante.
Vous avez raison, exposer un texte, qui véhicule explicitement ou implicitement des messages business, aux commentaires de tout visiteur, peut faire peur.
Mais de quoi précisément ?
De rentrer dans un débat contradictoire ?
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Fausse ou erronée, c'est assez rare car ces articles sont écrits par des
professionnels qui mettent en jeu un des actifs les plus précieux :
leur réputation et leur compétence.
Et effectivement, un professionnel, vieux ou moins vieux, peut avoir peur de voir son point de vue, sa thèse ou son analyse exposée au débat contradictoire.
Il faut un certain courage.
En voici peut être un exemple (cité plus haut)
http://lecercle.lesechos.fr/economie-societe/recherche-innovation/innovation/221168553/monde-sans-brevets-droits-dauteur
(...)tdk
Le sujet est le droit d'auteur, un sujet sociétal, éthique, économique, idéologique, en un mot, politique.
Mais j'imagine que par "politique", vous vouliez dire "politique politicienne", et qui est d'ailleurs l'objet d'une rubrique à part entière et exposée en page d'accueil.
Religieux...Je ne suis pas encore tombé encore un tel article, ou plutôt, je n'y prends pas trop garde : je fréquente Le Cercle pour des raisons professionnelles, pour "marketer" mes prestations.
L'exercice est parfois périlleux : tout message marketing exprime le point de vue du vendeur, qui n'est peut être pas le même que celui du vendeur d'à coté... ou celui du client.
Là aussi, il y a des raisons à "avoir peur".
(...)tdk
@Alain,
je ne pense pas que l'on soit hors sujet.
Le sujet n'est-il pas la révolution numérique, les attraits et la peur qu'elle engendre ?
Comme le fait remarquer David, Le Cercle Les Echos lui semble fournir expérience nouvelle, possible grace au numérique : avant on publiait des articles dans des revues imprimées sans possibilités réelle d'interagir avec les lecteurs..
Maintenant, gràce au numérique, on a le choix :
continuer à publier comme avant, dans une communication unidirectionnelle et descendante
ou
oser le peer to peer.
Le peer to peer ouvre la voie à cette fameuse intelligence collective, d'où son attrait, mais également des risques, d'où la peur.
(...)tdk
A quels "flous" juridiques faites-vous allusion plus particulièrement ?
(...)tdk
les directions métiers, leur middle-management et les opérationnels vont devoir s'adapter à des évolutions considérables".
Pouvez-vous offrir un cas concret pour mettre le débat également sur le terrain ?
(...)tdk
Pierre,
Si je vous lis bien, vous faites une différence entre le "numérique" d'une part, et l'ensemble formé par le "métier et le technique" d'autre part. Est-ce exact ?
Par ailleurs, si l'on dit que le "numérique" inclut non seulement des connaissances et pratiques, mais également des postures et comportements, je ne pense pas qu'il y ait une différence entre les générations :
comme on l'a vu ci-dessus, exposer ses points de vue/opinions professionnelles au débat contradictoire a des avantages et des risques.
Pourquoi les "nouvelles générations" ne seraient-elles pas sensibles à ces deux aspects ?
(...)tdk
Que voulez-vous dire par " leurs aînés qui ont effectué une longue partie de leur carrière sur un métier dont ils ont une parfaite maîtrise" ?
Que ces ainés exposent au débat contradictoire leur point de vue/opinions professionnelles plus facilement/volontiers que les jeunes générations ?
(...)tdk
Pierre,
Pourquoi dites-vous "rapport de force entre générations" ?
Pour moi, la question est de savoir si le "numérique" va changer les comportements/postures professionnelles, c'est-à-dire si les jeunes générations auront des comportements professionnels notablement différents de leurs ainés.
(...)tdk
David,
merci pour votre réponse.
Pour ma part, n'étant pas salarié de Dô-Khac Decision ni consultant RH, je n'ai pas examiné ces dispositifs, mais d'après ce que je peux en lire sur les articles ou blogs professionnels, ces dispositifs seraient effectivement flous.
(...)tdk
Pierre,
David avait mentionné un peu plus haut, le "partage des compétences".
Pensez-vous qu'il y aura, entre les générations, une différence de la propension à "partager les compétences" ?
Pour fixer les idées, les générations Y et Z mentionnées dans le titre de la discussion d'une part, et les autres, d'autre part ?
(...)tdk
Oui, cela dépend, et toutes choses égales par ailleurs, certains de la nouvelle génération le feront, d'autres non. Tout comme l'ancienne.
Verriez-vous des éléments exogènes aux entreprises qui pousseraient à plus de partage de compétences entre professionnels ?
(...)tdk
Dans ma propre expérience des réseaux sociaux numériques, il est clair que les réseaux sociaux facilitent le "partage des compétences" entre ceux qui le veulent bien.
En voici un exemple sur Le Cercle Les Echos avec une discussion entre un expert en Design Management, auteur d'un article sur Le Cercle intitulé "Qu'est-ce le Design Management ? ", et votre serviteur
http://lecercle.lesechos.fr/entreprises-marches/management/lean-management/221150314/quest-design-management
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Pierre,
merci pour le retour. le plaisir de partager est partagé.
Cet entretien avec Ch. Chaptal de Chanteloup est le résultat d'une pratique à des fins d'entreprise de deux ans et demi des réseaux sociaux numériques ouverts et je me permets de vous inviter sur le site de mes "Best of" discussions sur LinkedIn, qui accueille d'ores et déjà cette discussion.
http://www.it-regime-management.net
Ce qui est notamment intéressant avec cet entretien est qu'il y a eu non seulement échange de compétences, mais aussi une sorte de co-production avec l'article
"Le Design Management pour innover en entreprise"
http://lecercle.lesechos.fr/entrepreneur/tendances-innovation/221171948/design-management-innover-entreprise
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• "théoriciens du digital et 2.0" : qui dit "théoriciens" dit "théorie".
vous pensez à quelle théorie particulière ?
(...)tdk
Que penseriez-vous de la théorie de l'entreprise digitale comme "la résultante des nouvelles technologies de l'information et de communication (NTIC) et des nouveaux usages de la propriété intellectuelle (NUPI) " proposé par votre serviteur ?
"Numérique = SI 2.0 + PI 2.0", ITRmanager, 14 novembre 2011
http://article23.archilogies.net (accès en deux clics via le "Répertoire de l'entreprise numérique")
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Une enquête collaborative[1] montre que 60% partage votre avis, 30% non et 10% ne se prononcent pas.
"Open Survey N°11 : 60 secondes chrono pour mesurer votre maturité en propriété intellectuelle d'entreprise", produite par le cabinet de conseil de votre serviteur.
http://fr11.open-creative-survey.eu
[1] Enquête collaborative : les statistiques sont mises à jour en temps réel et communiquées au répondant en fin du questionnaire sans besoin de déclaration d'identité ou de participation financière.
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Et quel diagnostic feriez-vous ?
Le voici pour ma part : ceux qui font un diagnostic et conseillent les entreprises sur le "bon" usage des RSE pratiquent encore trop rarement ce qu'ils préconisent sur les réseaux sociaux professionnels ouverts et neutres (tels que ce groupe sur Linkedin).