lundi 16 juin 2014

Sécurité des données personnelles : quelles représentations collectives ? [juin 2014]

La guerre des données aura-t-elle lieu ? 
Groupe Transformation Digitale et Innovation
Rémi Vécina Digital transformation coordinator at French Major Bank
Au 30 septembre : 25 commentaires

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Bonjour, merci pour cet article mais "Cet article est réservé aux abonnés, pour en profiter abonnez-vous".

Je ne sais pas si la guerre des données aura lieu, mais la préparation de positions en vue d'une valorisation systématique de certaines données porteuses de droits, ici d'auteur, a bien et bel commencé (ici avec la rénovation du site de Le Cercle Les Echos).

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"il convient de permettre à chacun de mettre en valeur [les données et les contenus] selon ses propres choix, actuels ou futurs".

Voulez-vous dire que l'utilisation des données et des contenus de tiers devrait être libre ?

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Par "libre utilisation de données et contenus", je voulais dire libre utilisation par des tiers, notamment à des fins d'entreprise ou commerciale.

Par "cela coûte moins cher (...) [même] au détriment des libertés individuelles et collectives", voulez-vous dire que la raison économique devrait s'imposer sur la raison juridique pour l'utilisation de ces données/contenus ?

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"Ou alors il faudrait un [mécanisme de] rétribution des droits pour les données personnelles [à l'instar] de la SACEM pour les [droits d'auteur des] artistes".

Apparamment, ce mécanisme n'existe pas.

Faudrait-il alors convenir que c'est tant pis pour "le dos des personnes" sur lequel des "sociétés s'enrichissent" ?

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@Jérémy, Et on a pas les même lois en Inde et en Allemagne !

Ce qui à l'heure de la globalisation amène cette question : pour un développement applicatif devant être diffusé globalement, comment faites vous pour respecter le "dos des personnes", lorsque ce dos est celui d'un indien (ne) ou d'un allemand(e) ?

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Avec les réserves d'un historien qui pourrait nous lire, il me semble qu'il y ait eu deux Far West, un Far-West sans foi ni loi, et un Far-West régulé et dès lors, regorgeant d'opportunités d'entreprise, et que les américains ont désigné par Frontier.

Ce qui amènent une entreprise, ses mandataires et ses collaborateurs à se poser des questions telles que :
- dans quel Far-West souhaite-t-elle opérer ?
- le choix adopté est-il durable ?
- qu'en pensent ses parties prenantes (investisseurs, clients, salariés, fournisseurs,...)?
- quelle posture (Ang : mindset) adopter ?
- quelles mesures pratiques mettre en oeuvre ? -...

Pour ma part, des sociétés et leurs mandataires sociaux de plus en plus nombreux ont fait le bon choix en annonçant et veillant à une politique de responsabilité sociale et environnementale d'entreprise (RSE).

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Très bonne observation sur le fonctionnement du Le Cercle que j'avais également expérimenté.

Pour ma part, je pense qu'ils n'ont pas terminé la migration. Permettez-moi de glisser cet article portant sur l'alignement stratégique des objets connectés, mais qui peut être lu comme une observation sur les représentations collectives de la fonction SI...

Ce qui permet de n'être pas totalement hors sujet gràce au commentaire sur les deux représentations collectives du Far West.

http://lecercle.lesechos.fr/node/100055/

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 @Alain,
Merci pour le lien vers la traduction française de "The Code is Law".

 (...)tdk "Internet a uniformisé des comportements"
Pas si sûr.

C'est bien la valeur ajoutée du big data qui permet de tracer et qualifier chaque comportement individuel, dont la connaissance est un atout indéniable pour trouver un chemin vers la vente.

Des enjeux énormes donc, et certains peuvent être tentés d'imposer la raison économique sur la raison juridique lors d'une analyse des risques d'un projet...

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 Les enjeux sont considérables effectivement.
Certaines entreprises ont pris du retard.

Les chercheurs académiques pourront peut être établir que les premiers arrivants sur la Frontière numérique
* aient pu profiter d'un manque d'éclairage des consommateurs

* aient pu profiter de l'absence relative de la raison juridique dans le management de risques au niveau de l'entreprise

Pour ma part, j'observe que ces premiers arrivants agissent de concert pour modifier le contexte.

Sans doute pour des raisons de droit

Mais également pour des raisons stratégiques, pour priver les suiveurs de ce contexte dans lequel ils ont pris de l'avance.

Dès lors, pour les suiveurs, le risque nait non seulement de la vigilence accrue du régulateur (et de la police) mais aussi de celle des premiers arrivants (concurrence déloyale).

Les grandes marques sont de plus en plus nombreuses à prendre en compte que la politique suivant l'adage "pour vivre heureux, vivons caché" cité plus haut dans la discussion, ou le "pas vu, pas pris", a sans doute ses jours comptés.

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 @Benoit, merci pour votre like.

Pour dire les choses différemment, les premiers arrivants sont maintenant moteur pour un droit mieux respecté.

Qui dit droit mieux respecté, dit régulation et surveillance renforcée.

Qui dit régulation, dit conformité ;

Qui dit surveillance, dit incitation à conformité.

Au final des coûts, mais surtout des délais supplémentaires pour les nouveaux entrants.

Si le déclencheur a été l'affaire Snowden, cette stratégie des premiers arrivants est à l'oeuvre dèjà depuis un certain temps.

Les premiers entrants sont en quelque sorte des alliés objectifs du régulateur et de la police, mais pour des raisons business.

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 @Julien,
dans le domaine du "contenu" ('ie droit d'auteur), j'ai pu observer les évolutions des conditions générales de certains acteurs.

S'ils ne sont pas des Friends déclarés, ces acteurs premiers entrants proposent des conditions générales nettement plus équilibrées que certains nouveaux entrants, qui n'ont pas encore mis le juridique au niveau de la stratégie, ou plus simplement, les moyens d'investir dans des conseils juridiques pertinents.

La mise en lumière de cette stratégie (et non une tactique pour ma part) a été déclenchée de façon exogène par les lanceurs d'alerte (whistle blower) tels que Edward Snowden.

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 @Julio,
qu'entendez-vous par "savoir" ?

(...)tdk
 La confiance passe par la transparence.

Si la confiance relève du client/consommateur, la transparence est du ressort du fournisseur.

Comment peut-on objectiver cette transparence ?