samedi 9 août 2014

"MOA MOE" : conservation, extinction ou suppression du modèle ?

"Maîtrise d'ouvrage-Maîtrise d'œuvre"  : conservation, extinction ou mutation du modèle ? 
Lancée en novembre 2010 par Tru Dô-Khac sur le groupe Re-InventIT, LinkedIn, la discussion a été suspendue fin mai 2011 avec 38 échanges
Suite à la sortie du short MOOC "MOA-MOE, un élément de culture de l'entreprise numérique", cette discussion est exposée








(...)TDK
Jean-François Caenen mentionne SCRUM. Effectivement, lors de la conférence annuelle de Ae-SCM, Laurent Sarrazin, Head of ITEC Offshoring Solutions, Société Générale a partagé un retour d'expérience sur SCRUM très applaudi.


(...)TDK
Effectivement, et il y a sans doute des variantes notables entre un projet sur cahier des charges fonctionnelles, un ERP (PGI) et un projet à architecture agile que sont les nouvelles architectures SOA mettant en oeuvre des modules CEP (complex event processing), BRMS (business rules management systems, MDM (master data management).


(...)TDK
@Véronique, En lisant "la MOA s'implique réellement dans le projet", j'induit que vos observations / expériences vous ont amené à constater que les MOA ne s'impliquent pas réellement dans le projet. J'ai rencontré hier DSI intéressé par la question de pertinence du modèle et qui m'a dit que dans un contexte de "développements agiles" , la MOA ne pouvait pas ne pas s'impliquer.

@Daniela, les développements agiles poussent sans doute à une mutation du modèle MOA-MOE. Une mutation conceptuelle ou un mutation de la pratique ? Par développements agiles, j'entends le recours aux nouvelles technologies CEP, BRM et MDM (cf post ci dessus) mais je pense qu'il y a d'autres définitions/interprétations possibles....


(...)TDK
Jean-Claude,
une intéressante histoire de la MOA-MOE.
Si tu écrivais l'épisode de demain (ou d'aujourd'hui selon les offreurs) avec le Cloud Computing ?

Le modèle MOA-MOE s'applique-t-il au Cloud Computing ?

PS : je capitalise avec la discussion lancée par Emmanuelle Olivié Paul, Re-Invent IT, "L'évolution vers le Cloud Computing passe-t-elle vers des mutations organisationnelles profondes ?"


(...)TDK

@Emmanuel,
un intéressant appel à réflexion sémantique avec le couple utilisateur / usager (utilisation / usage) . Mais quelles différences précisément ?

(...)TDK
Avec son aimable autorisation, un extrait d'un échange privé avec Michel Volle :

Michel Volle :
"Beaucoup de malentendus viennent de ce que l'on ne prend pas "ouvrage" au sens étymologique qui est "processus de production" ou "production" tout court, alors que "œuvre" désigne le produit.
Toute entité productive est ainsi à la fois maître d'œuvre de son produit et maître d'ouvrage de la façon dont elle produit.

Tout cela est clair pour certains, mais confus pour la plupart.

Si l'on considère les responsabilités les choses sont cependant limpides :
- la DSI est responsable du service informatique,
- chaque métier est responsable de l'informatisation de ses processus".

(...)TDK
Pour les appli iphone ou android, c'est un marché où l'ingénieur programmeur ne fait qu'un avec l'usager, et donc plein de promesses (tout comme le cloud d'ailleurs) (...)TDK
Olivier,
pour ma part, suite à des travaux de recherche, j'ai émis une conjecture sur les origines du modèle MOA-MOE qui a été publiée.

http://article1.business-regime-registry.com

Sur la grande difficulté à "valoriser la rémunération des apports de compétences et de savoir faire", on peut tenter dans la casser en cinq points :
a. identifier ces apports
b. formuler ces apports
c. attribuer la propriété de ces apports
d. valoriser la valeur créée/escomptée par l'usage de ces apports.
e. rémunérer ces apports

Dans cette analyse, la difficulté ne me semble pas spécifique à une société à but lucratif.

(...)TDK
Pour adresser cette difficulté qui est une difficulté réelle, il y a deux environnements à considérer.

i. les équipes sont internes à une même personne morale (entreprise)
ii. les équipes proviennent de personnes morales / physiques distinctes (par exemple une société cliente et un prestataire externe).

Dans le premier cas, c'est un problème de management de reconnaissance des apports des différents membres.

Dans le second, il est clair qu'il prudent de définir préalablement des accords entre les personnes morales. Les risques sont peut être juridiques mais également opérationnels, commerciaux, humains, financiers, etc. ces derniers ayant pris une nouvelle ampleur avec l'entreprise numérique.


Ces avis ne relèvent que de mon expérience et ma réflexion propre et n'ont en aucun cas une quelconque portée juridique. Ce rappel fait, rien ne semble interdire d'échanger sur ces aspects.

Et si une discussion était lancée sur cette question ?  

(...)TDK
Je conviens avec vous que l'économie de l'immatériel devrait amener à changer nos raisonnements et habitudes.

Un des points délicats est le résultat convenu entre les deux parties.
Si on prend l'exemple d'un SI, le résultat est-il
(i) un SI en état opérationnel (tel qu'un Business Process as a Service),
(ii) un SI effectivement utilisé,
(iii) un SI utilisé et qui a apporté de la valeur à son utilisateur (par exemple, une diminution du temps de travail pour réaliser une tâche) ?

Pour la part, j'aime bien le slogan "people matter, results counts" :
seuls les "people" peuvent convenir sur la nature du "result" avec d'autres "people" et seuls les "people" peuvent reconnaître les apports en travail et et en actifs intellectuels (savoir-faire, connaissances, oeuvres de l'esprit, propriétés industrielles,...) d'autres "people" et convenir avec ses derniers sur leur niveau de rémunération.


(...)TDK
Bonjour,

avec 50 réponses complètes pour 171 visites de l'enquête collaborative "Open Survey N°2 : 12 questions pour apprécier la pertinence du modèle MOA-MOE", le premier rapport vient d'être publié.

http://data.fr2.open-creative-survey.eu

Des statistiques qui soulèvent d'ores et déjà quelques interrogations...

Je rappelle le grand principe de l'enquête "collaborative" tel qu'il a été identifié par l'Institut d'Archilogie, une communauté de connaissances ouverte et créative adressant la gouvernance numérique d'entreprise :
les statistiques sont communiquées au fil de l'eau de la collecte afin que tout répondant,- ou simple visiteur-, puisse produire à tout moment des analyses à la condition de citer les références complètes de l'enquête.

Néanmoins, il me semble prudent de confirmer les premières statistiques : prochain rendez-vous à 80 réponses complètes.

Je vous invite à convier vos contacts à cette enquête "collaborative".

(...)TDK
Une opportunité nouvelle pour réfléchir sur une évolution la modèle MOA-MOE : l'Internet des Objets

Pour y réfléchir, une enquête Open Creative Survey

http://fr2-2014-link.open-creative-survey.eu

Enquête Open Creative Survey : Les statistiques sont mis à jour en temps réel et communiqué en fin de questionnaire sans demande préalable de déclaration d'identité ni participation financière. A tout moment, tout répondant ou simple visiteur peut visualiser la construction des statistiques, apprécier leur pertinence et délivrer une analyse.